mardi 14 décembre 2010

jeudi 18 novembre 2010

Et hop !

Ah, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas mis un petit créneau ! J'étais pressée et je ne retrouvais plus mon fanion, probablement enfoui sous un siège. Mais bon, vous la connaissez, ma voiture, maintenant, non ?


En regardant bien, on distingue à l'arrière une petite silhouette ; eh oui, mère indigne que je suis, j'ai abandonné mes enfants dans la voiture le temps de traverser la rue et d'immortaliser mon exploit. J'assume. Et comme à chaque fois que la Pistache me voit saisir mon appareil, il s'est écrié : "Mont', mont' la photo !". Et comme à chaque fois, je lui ai répondu : "Attends chéri, je vais déjà la prendre, après je te la montre".

lundi 15 novembre 2010

Liberté ?

Oui, encore du Katerine, mais j'aime beaucoup son dernier album, et je trouve ce clip (merci Mu) particulièrement jubilatoire. Le politiquement incorrect se fait trop rare de nos jours, je trouve...

dimanche 14 novembre 2010

mardi 9 novembre 2010

C'est valable pour tout le monde

"Je veux vous montrer que ces avancées-là se feront avec les hommes, mais aussi pour les hommes. Parce que faire péter nos carcans, c'est aussi leur montrer qu'ils ont le droit de faire éclater les leurs. Être féministe, c'est se battre pour la justice et la liberté en regardant le monde par la lorgnette du genre. C'est valable pour tout le monde."

Je vous recommande la lecture de l'excellent dernier numéro de Causette, dans lequel je prends la phrase du jour (je vous entends d'ici dire que pour que ce soit la phrase du jour, il faudrait que je vous mette une phrase du jour tous les jours, mais ça ne tient pas debout, désolée ;).

 

mercredi 3 novembre 2010

24 heures au Mans

Ce week-end, petite virée-bouffée-d'air-frais au Mans, pour fêter deux anniversaires. Manger, boire, rire, danser. Le bonheur !




dimanche 31 octobre 2010

Comme à la maison

Avec ce nouveau travail, je n'ai même pas trouvé le temps de vous parler de mon nouveau travail !

Eh bien... j'en suis ravie. La spécialité (finance, économie) ne me rebute pas, en fait, même si parmi les articles que je traduis, je préfère nettement la macroéconomie aux nouvelles des marchés financiers ou de la société Machin qui peine à vendre son dernier smartphone (ce qui n'est pas très étonnant ; si tout le monde tergiverse comme moi avant d'en acheter un, en faisant des efforts pour raison garder et se persuader que non, surfer sur Internet en tous lieux n'est pas un vrai besoin, surtout quand on travaille chez soi, et que ce n'est pas si souvent qu'on se retrouve paumée à Paris avec un besoin soudain et urgent des horaires de train pour la banlieue).
Le tarif est plus que correct, et en travaillant à mi-temps je garde la possibilité d'accepter d'autres projets (ou de glander le reste du temps en rêvant au four que je vais enfin pouvoir m'acheter avec tout cet argent. J'en connais qui vont applaudir des deux mains).
J'ai finalement pu négocier de travailler chez moi, ce qui est très très pratique, et pas seulement parce que j'ai deux jeunes enfants (il faut bien des compensations au fait de ne toucher ni chômage ni congés payés ; pouvoir travailler en chaussons, par exemple. Ah bon, j'en ai déjà parlé ?)
Mes interlocuteurs sont adorables, très réactifs, disponibles et TRADUCTEURS (ou conscients des conditions nécessaires pour bien faire ce métier ; les consœurs et confrères qui me lisent vous diront combien c'est appréciable).
D'ailleurs, vendredi je me suis rendue chez mon client, car le responsable du service était en vacances à ma première visite, et souhaitait me rencontrer. Juste comme ça, pour voir ma tête (les autres avaient dû lui dire combien Chonchon est canon*), me demander si tout allait bien, papoter, et me dire que surtout, si le premier paiement tardait, il fallait le prévenir. Waouh. Je peux vous dire qu'en traduction audiovisuelle, même si tout le monde se tutoie et que l'autre jour, une chargée de projet m'a lancé un "je t'embrasse" avant de raccrocher (je ne l'ai jamais vue, hein), ça ne se passe pas comme ça.

(* rhôôô, oui, ben quoi, un peu de méthode coué, ça fait de mal à personne !)

Bref, en repartant, je passe par les toilettes (Chonchon est très prévoyante car équipée d'une microvessie) et je vois ça :

Une entreprise où les gens apportent leur brosse à dents, ça témoigne d'une ambiance plutôt humaine, non ? Ou c'est normal et c'est moi qui me suis trop habituée à un environnement professionnel hostile ? Bref, CQFD.

Au fait, je suis très veskée : personne ne semble avoir remarqué que mon blog avait littéralement changé de tête !! Vous avez échappé de peu au mooning de nain, permettez-moi de vous le dire.

vendredi 22 octobre 2010

Tout est une question d'attitude

L'autre jour, dans le train, j'écoutais le Velvet Underground. C'était le milieu de la matinée, et Chonchon c'est la championne de la collation. Je dégaine donc ma banane. Et là, tout à coup, tout s'imbrique, se met en place : on a le rock'n'roll en soi ou on ne l'a pas. Je suis émue. Je n'ai plus qu'à immortaliser l'instant.

mercredi 20 octobre 2010

C'est déjà moi !

Ce soir c'est soirée rattrapage de lecture de vos blogs, et laissage de commentaires pour me faire pardonner, alors ce billet ne sera pas très long (mais il a le mérite d'exister, non ?)
Ah, elle aura tenu longtemps, ma bonne résolution de poster souvent, même si c'est pas grand chose, blablabla...
Ces derniers temps j'ai été entraînée dans la spirale infernale et amnésiante (oui, amnésiante) que redoute tout free-lance : celle qui engloutit le temps, l'accélère, et m'a fait arriver à quelques jours du délai de ce boulot que j'avais largement le temps de faire, que je comptais terminer en avance pour faire tout plein de trucs super importants... avec le boulot à peine commencé, et un autre, tombé entre temps, à finir pour la même date.
Alors j'ai commencé à réfléchir à toutes les choses qui m'ont retenue :
- le devis et les nombreux échanges de mails avant de marché-conclure avec la cliente américaine,
- le boulot pour l'assoce de traducteurs,
- l'entretien de l'appartement, qui, mine de rien, se salit à vitesse V, avec les affreux jojos (avoir des enfants, c'est mener une lutte permanente contre le bordel ; je vous l'ai déjà sortie, celle-là ?)

Sauf que :
- la trad de la cliente américaine me rapportera dans les 160€ environ (ne pas calculer le taux horreur, c'est trop déprimant. Non seulement cette dame est très gentille, mais en plus je suis sûre qu'elle va devenir capitaine d'industrie avec son choupeur tissu thermocollant pour loisirs créatifs, et me donner encore plein de travail, et oui, un jour je réutiliserai toute cette terminologie et ces nouvelles connaissances acquises laborieusement, je prospecterai des éditeurs spécialisés dans le patchwork et autres travaux d'aiguille et je me ferai de l'argent en masse en traduisant plein de bouquins),
- le boulot pour l'assoce de traducteurs, je l'ai fait en 12 422 fois environ, et super à la bourre, 
- l'entretien de l'appartement... non, ça va, ça, mais je ne suis pas non plus la fée du logis, quoi, celle chez qui on ne croisera jamais un mouton et dont l'évier brille tellement qu'il n'y a même pas besoin d'allumer la lumière en rentrant dans la cuisine.

Et puis surtout, il y a tout ce que je n'ai pas fait, en plus de ne pas bosser :
- trier et ranger les derniers cartons (oui, oui, ceux de cet été !),
- faire mes déclarations de droits d'auteure au fur et à mesure,
- préparer le dîner avant d'aller chercher les enfants chez leur père, en début de soirée, histoire de tout enchaîner dans la sérénité et de les coucher tôt (et de ne pas avoir autant de mal à les réveiller le matin, de ne pas se mettre en retard, de ne pas courir, se stresser...).
- lire les blogs. Et bloguer. Même ça, je ne l'ai pas fait !

Ah là là, je rôtirai dans les flammes de l'enfer (allez, je peux bien l'avouer, il faut que j'assume, ici, Satan, c'est Facebook). Et pour expier, j'ai bien dû finir par rattraper tout ce retard, compenser tout ce glandouillage : toute une partie du week-end à bosser, et une échappée de plus en plus effrénée, lundi, lundi soir, jusqu'à 1h, mardi (paf, migraine, ça t'apprendra ! Perds encore 1h30 !), mardi soir, mardi nuit, aujourd'hui à l'aube...

Bref, j'étais en super forme pour commencer mon nouveau boulot, ce matin... (oui, oui, celui dont je vous parlais ...). Mais bon, ça s'est bien passé, la cliente était contente de ce premier texte. Parce que non contente d'avoir du boulot tous les jours jusqu'à la fin de l'année, j'ai pu négocier de bosser depuis chez moi, aux horaires qui m'arrangent, sans perdre de temps dans les transports... La tranquillité, le boulot en chaussons avec tout sous la main pour manger équilibré, tout en étant un peu cadrée, comme une salariée, avec les tâches qui tombent petit à petit, des horaires à respecter, tout de même...
Alors, que demande le peuple ? (euh... que ce ne soit pas de la trad financière ? Ouais, non, j'ai rien dit, en plus c'est pas si mal, la trad financière...) 
Ben pas grand chose, j'ai de la chance.
Une chance de... ("allô mon amûûr ? Oui je sais, on ne devait s'appeler que demain, mais j'avais juste très envie de te parler, là tout de suite... C'était sympa, le resto avec tes potes ?")
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Édit de fin de billet : comme finalement je vous ai fait un billet long, je vais me coucher (eh, seulement 3 heures de sommeil la nuit dernière !) et ne rattraperai  mon retard de lecture bloguesque que demain (ah non, demain soir c'est resto entre filles) ; bon, ben après-demain (attention, Chonchon, la spirale, là, derrière toi ! Aaaaaaaaaah !)

mercredi 13 octobre 2010

2 ans

Joueur, rieur, charmeur... les qualificatifs en "eur" ne manquent pas. Que vous dire d'autre sur la pistache ? Il est fou d'admiration pour son grand frère, bien sûr, qu'il imite sans arrêt, pour le meilleur comme pour le pire. En vrac, il adore : les voitures, les camions, les motos, les bateaux, la pâte à modeler, boire à la paille, sauter, chanter, danser, parler...


Déjà 2 ans... un très joyeux anniversaire à ma petite ta'tine de beurre !

Et rien que pour le plaisir de revoir sa bouille depuis sa naissance... vous pouvez retourner faire un tour par ici.

vendredi 1 octobre 2010

La pêche !

Euh, non, la banane ! Hier j'ai appris que j'étais retenue pour une mission de traduction de 3 mois. Ce matin, j'ai découvert le montant de mes droits d'auteure pour 2009, et ça me va carrément. Ce soir, c'est le week-end. Bref, c'est la joie ! Je vous gratifie donc d'une chanson à clip rigolo, qui donne la frite. Eh oui, je suis comme ça, moi. Très bon week-end à tous !
 
 Spéciale dédicace à Chacha, trip Katerine oblige ;)

mercredi 22 septembre 2010

Cache-misère

Le temps file, en ce moment ! J'ai notamment pris pas mal de retard question lecture de blogs, donc ne le prenez pas mal si je ne commente pas beaucoup en ce moment. Histoire de quand même me manifester : hop, une petite devanture (le titre de ce billet qualifie le billet lui-même, pas la devanture qui, elle, vaut son pesant de cacahuètes. Merci Mamzelle Orèle !)

lundi 20 septembre 2010

Les moissons du ciel

Depuis juin dernier, on peut revoir au cinéma Les moissons du ciel (Days of Heaven), de Terrence Malick. Je vous le conseille, car si vous ne l'avez pas vu, vous pourrez crâner en société ("ah bon, tu ne l'avais pas vu ?")
Bon, pour crâner un peu moins, j'avoue que non seulement je n'avais pas vu ce film, mais qu'en plus, je n'associais cette magnifique musique d'Ennio Morricone qu'au festival de Cannes.
Tout le film est à l'image de la bande-annonce, et on comprend que la réalisation et la photographie aient été récompensées : tous les plans ou presque sont d'une beauté à couper le souffle. Et si comme moi vous n'aimez pas trop qu'on vous prenne par la main, et avez envie qu'on laisse un peu de place à votre propre sensibilité et votre imagination,  vous serez servis. Sam Shepard, Richard Gere, mais aussi Brooke Adams et Linda Manz sont excellents, ce qui ne gâche rien. Du "vrai" cinéma (dixit moi, c'est vous dire, vous pouvez y aller les yeux fermés).



samedi 18 septembre 2010

Ah bon ?

Vu à la bibliothèque municipale, mercredi, avec les enfants ; heureusement que c'était écrit, j'aurais été capable de le faire, moi...

Devoirs de vacances

Alors voilà, on est déjà mi-septembre et je suis aux abonnés absents, avec la même devanture depuis 15 jours, et un billet sur mes vacances qui moisit dans mes brouillons... Pas facile, la rentrée : reprendre un rythme et des habitudes chassés par l'été, alors qu'on commençait tout juste à s'y faire... mais ça revient, tout doucement.
Malheureusement, ce n'est même pas le boulot qui m'a tenue éloignée. Du coup, l'esprit était ailleurs, pris par les soucis matériels, les doutes, les questions sur d'éventuelles décisions à prendre, les combats à mener. (burning news : on va peut-être me proposer un CDD à mi-temps, ce qui serait un sacré soulagement vu le marasme actuel ; et puis Chonchon qui redécouvre les joies de la vie en entreprise, ça laisse entrevoir des billets savoureux :)
Et puis c'est la faute à Blogspot : je n'arrivais pas à agencer mes photos comme je le voulais, et je n'ai ni contacté les copines qui semblent y arriver sur leur blog, ni fait d'autres billets en attendant.
Résultat, j'ai bien peur d'avoir dépassé la date de péremption pour ledit billet. Oh et puis zut, tant pis, je vous les mets quand même.
J'avais intitulé ça "Bien en veine, qui va dans les Cévennes", parce que j'ai retrouvé là-bas des choses que j'aime, qui me rappellent les vacances de mon enfance en Corse : une nature sauvage, des routes sinueuses, l'odeur des pins et du soleil sur la rocaille... et parce que j'étais là-bas en très bonne compagnie, accueillie par des autochtones on ne peut plus charmants. Bref, un goût de trop peu.

Deux (non, trois) autres raisons à mon silence :
- ces derniers temps, j'arrive assez bien à me discipliner, c'est à dire à faire les choses à peu près dans l'ordre de priorité : d'abord les choses sérieuses ou urgentes, ensuite les petits plaisirs bloguesques et autres. Et souvent, après les choses sérieuses et urgentes, il est déjà très tard.
- ces derniers temps, je n'arrive pas trop à me discipliner, c'est à dire à poster de petits billets plutôt que rien, même si ce que j'aurais à y dire me semble anodin, futile, pas très intéressant... et ça c'est un peu de votre faute : vous postez des billets tellement bien que du coup, souvent, quand je n'ai pas le temps de faire un truc un peu léché, je m'abstiens.
- ces derniers temps, nous avons eu un invité à la maison, ce qui m'a laissé moins de temps pour bloguer. C'était top, mais volontairement temporaire. Là encore, un (avant-?) goût de trop peu. Récemment, quelqu'un m'a dit que dans beaucoup de situations, le temps est un ami. Je suis assez d'accord... sauf pour le blog.

dimanche 29 août 2010

Juste belle

Une fois n'est pas coutume, une devanture de coiffeur sans jeu de mots, juste parce qu'elle est jolie (et que j'aime bien voir que les amis en vadrouille pensent à moi. Merci Laure et Jeff ! :))


jeudi 26 août 2010

Rentrée !

Dire que c'était bien serait... très en-dessous de la vérité.
Promis, la suite et la réponse à vos commentaires, très vite !

lundi 23 août 2010

Après l'effort, le réconfort


Bon, je n'aurai pas vraiment tenu mon journal de bord ; tout simplement parce que rester à la surface aurait été soporifique, et qu'aller plus profondément aurait été... trop. Pour résumer, semaine intéressante, pendant laquelle Chonchon a (ré)appris à :
- faire la grasse mat'
- faire la sieste
- prendre /perdre son temps

Non, en fait, tout ça je savais déjà très bien le faire. Et le faisais parfois, même si ce n'était pas aussi souvent qu'avant. Mais j'ai surtout réappris, en le faisant, à bien le vivre, l'assumer, ne pas culpabiliser. En le ponctuant d'un très joli "oh, et puis merde". Bon, c'est pas encore automatique, et heureusement, parce que quand le boulot et les enfants vont enfin finir par revenir, faudra retrouver un juste milieu. Parce qu'avec le boulot et les enfants, je sais que je n'aurais jamais réussi à accomplir ça :
Ben oui, je sais, le rangement. Mais c'était le moins urgent. Et puis j'ai aussi fait plein de choses qui n'étaient pas sur la liste (siii!) Et puis il faut garder des objectifs, si on descend vraiment toute la liste, c'est pas drôle... ;)

Et puis hier soir, le grand est rentré. Et ça, c'est sacrément bien. Parce que c'était sympa d'être un peu toute seule (enfin, pas tout le temps...) mais c'était quand même bien long. Heureusement qu'il y avait les copines et la frangine :)

Bref, tout à l'heure, je pars. 3 jours de vacances, c'est toujours des vacances, pour finir de se regonfler à bloc et se préparer à essuyer (avec délice et zénitude) les petits minois pleins de yaourt. A très vite !

mercredi 18 août 2010

Au fait, les vacances !

Parce que je vous avais promis des photos de vacances, et que mes loulous (et le soleil) me manquent un peu, quand même...





L'hair intelligent

Aaah, une petite devanture !
Vous me croyez si je vous dis que je suis passée par le boulevard Voltaire, aujourd'hui ? Au moins, ceux-là n'ont pas eu à réfléchir trop longtemps...
 

J4 : HS !


Je serai courte mais brève, parce que je trouve vraiment que si ce journal de bord était justifié les deux premiers jours, d'abord par un récit un poil (de chat) cocasse, puis par un événement assez exceptionnel (le déménagement du blog), vous raconter ma vie serait, là, particulièrement inintéressant. Si je m'étais autorisée à le faire les jours de panne d'inspiration, croyez-moi, vous auriez eu un billet tous les jours, depuis un an.

Donc, ce soir, deux liens : celui d'un nouveau blog ami, Translator in progress, que j'ai injustement oublié l'autre fois, et celui d'un nouveau blog à lire (enfin, nouveau dans ma liste, hein, je ne vais pas jouer les dénicheuses, parce que ce n'est pas moi qui l'ai trouvé). Bref, il s'agit de Vie de meuf, le blog d'un collectif féministe, Osez le féminisme, un peu construit sur le modèle de Vie de merde, que vous connaissez sûrement. Sauf que contrairement à VDM, Vie de meuf sonne tellement vrai que personnellement, à le lire, je grince des dents plus que je ne ris. Extraits choisis (parmi tant d'autres) :
-  "Notre agence de communication vient nous faire des propositions pour notre prochaine campagne. C'est une nouvelle chef de pub qui fait la présentation devant la direction. Tout se passe très bien, une des propositions est retenue.
Une fois la réunion terminée, le directeur passe me voir à mon bureau. Je pensais que, tout comme moi, il était bluffé par la qualité de ce qu’elle nous avait présenté, mais la 1ère chose qu'il me dit c’est : "elle a pas beaucoup de nénés la nouvelle !"
- "Mon beau frère a passé divers entretiens pour un poste de commercial. Le dernier entretien s'est déroulé avec le directeur général. Ce dernier lui demande ce que veut dire bien gagner sa vie ? Mon beau frère lui répond que c'est gagner plus que ne dépense sa femme. Fou rire du directeur... il a été pris."
- "Retour de mon deuxième congé maternité. Première personne rencontrée, mon manager "Tu sais Gaelle, tu ne pourras pas reprendre ton ancien poste et faire autant d'heures qu'avant. Je vois ma femme : elle a beaucoup de ménage a faire à la maison avec deux enfants." Douche froide."

Mais bon, pour terminer sur une note optimiste, ces deux-là :
- "Pour changer des coups de gueule et montrer qu'il y a de l'espoir : Je travaille comme pilote dans une compagnie aérienne renommée. Un nombre important de pilotes sont des femmes. Les salaires, perspectives de carrière et conditions de travail sont rigoureusement identiques. La plupart des pilotes masculins sont ravis de voler avec des femmes (pour leur professionnalisme). La réciproque est vraie. Comme quoi l'harmonie est possible, même dans un milieu considéré à priori comme sexiste !"
-  "Nous sommes jeunes mariés avec ma femme. J'ai pris le nom de ma femme. Et c'est curieux comme c'est toujours à elle que l'on demande le nom de jeune fille mais jamais à moi... les clichés ont la vie dure."

lundi 16 août 2010

J3... R.A.S. !

Bon, vraiment pas grand chose, aujourd'hui, les amis.
Outre l'offensive quotidienne rondement menée contre ma petite liste, j'ai essayé de commencer à me persuader que j'allais peut-être me mettre en condition pour penser à me préparer à l'idée de PROSPECTER. Je vous passe les détails (d'autant que ma consœur les piles a déjà très bien parlé du cauchemar de tous les traducteurs ; je voulais vous mettre le lien vers son billet mais je ne le retrouve plus) pour en venir au point d'orgue de cet après-midi magnifique.

J'ai ressorti un vieux fichier de prospection de l'époque ou j'avais fondé une petite SARL de traduction avec deux amis (de 2004 à 2006). Et là, sorte de choc au ralenti : je ne me souvenais pas avoir contacté autant de "prospects", comme on dit.
Choc suivi du célèbre double effet Kiss Cool.
D'abord, "Aaaah..." : la stagnation de notre petite entreprise, suivie à terme d'une grande lassitude et de nos abandons successifs, n'était pas due à un déficit de bougeage de fesses, contrairement à l'impression qui m'est longtemps restée, tel le goût amer d'une gorgée d'Hépar. Mais plutôt à pas mal de malchance, un mauvais ciblage de cette prospection, peut-être, ou au bouche à oreille qui ne s'est pas fait... (cesser de me sentir coupable et responsable de tout et n'importe quoi fait partie des grands chantiers entrepris en 2010)
Puis, deuxième effet Kiss Cool : "Ah-ah ?" : qu'est-ce qui me prouve que ça va mieux marcher cette fois ? C'était parti pour la dégringolade de mon moral, déjà pas bien haut à cette heure de la journée.

Du coup, j'ai pris une décision : cette semaine, je laisse tomber la prospection, de toutes façons les gens sont en vacances et il faudra que je repasse tous ces coups de fils /renvoie tous ces mails à la rentrée. Je sais, j'aurais aussi pu toucher ceux qui sont là et bénéficier de l'absence de certains de mes confrères ; bon allez, je passerai peut-être quelques coups de fil, quand même.
A la place, je vais m'employer à vraiment faire TOUS les trucs de ma liste, en ponctuant ça de Ben & Jerry's, de retrouvailles avec des potes pas vus depuis plus ou moins longtemps, et de séances piscine. Comme ça, j'attaquerai l'automne satisfaite à tous points de vue sauf celui du boulot, détendue et un tout petit peu raffermie de la fesse (ça fait deux fois le mot "fesse", dans le même billet ; la fréquentation de ce blog va-t-elle augmenter ?), avec plein de cases mémoire libérées. Wala !

J2 : je déménage mon blog !!

C'est un jour historique :
J2 : je déménage mon blog !!
J'étais de moins en moins satisfaite par Canalblog, et depuis un moment j'aime bien le fonctionnement des blogs hébergés par Blogspot.
La création du nouveau s'est faite hier, mais je voulais peaufiner ça (et trouver de quoi raconter dans mon carnet de bord ;), donc je ne vous l'annonce qu'aujourd'hui.
En fait, ce n'est pas vraiment un déménagement, car je ne peux pas exporter tous les billets écrits depuis un an, puisque je change d'hébergeur. Et les recopier un par un prendrait trop de temps. La première année sera donc consultable , et la suite ici-même.
Voilà, je compte sur votre indulgence pour les ratés fort probables du début ! Et n'hésitez pas à me donner votre avis !

Sinon, aujourd'hui, outre moult petites tâches de ma liste,dont je vous épargnerai les détails, j'ai pris soin de mon corpse-presque-bientôt-de-sirène avec :
- piscine (je vous l'avais dit ! 22 longueurs, c'est correct pour une reprise ; enfin, pour moi. Objectif : faire 1 km, soit 40 longueurs, à chaque séance. Ou sur deux séances, si j'arrive à y aller deux fois par semaine. Comment ça, 1km deux fois par semaine ce serait mieux ? Eh, oh, c'est Chonchon, là, faut pas déconner... bon ok, on verra)
- bon petit plat (ou comment se faire doublement plaisir en mangeant bien et en retrouvant le temps de cuisiner, un de mes passe-temps favoris. La recette des poivrons marinés de ce soir ici).
 

Bon, ce que je ne dis pas, c'est que ce midi, terrassée par la faim et la flemme après mes exploits sportifs, je me suis ouvert une boîte de cassoulet. Mais c'est important de manger des légumineuses ! Il paraît qu'on n'en mange pas assez ! Et puis c'est très bon pour la santé, la cuisine du sud-ouest ! Là-bas les gens ils vivent très très vieux !

Ouf ! Autant de billets en si peu de temps, ça va, vous tenez le rythme ? Vous inquiétez pas, ça  va pas durer.

samedi 14 août 2010

J1 : j'ai failli adopter un chat.

J'ai décidé de vous faire un petit journal de bord de mon expérience en solitaire. Bon, si ça se trouve je n'aurai pas quelque chose à vous raconter tous les jours. On verra. Bref :

J1 : j'ai failli adopter un chat.
Une copine a recueilli une petite minette de 8 mois, famélique et visiblement martyrisée depuis plusieurs jours par les matous et les enfants de son quartier. Elle ne pouvait vraiment pas la garder, parce que son chien commençait déjà à en avoir marre d'être enfermé dans la cuisine (pff !). Oubliant les contraintes qui sont les miennes (un appart' pas très grand, sans balcon, des finances riquiqui pas très ouvertes aux frais croquetto-vétérinaires), frustrée par l'absence de chat dans ma vie pour la première fois depuis 29 ans, esseulée depuis 24 heures, et n'écoutant que mon grand cœur, j'ai décidé de voler au secours de la pauvre bête. Une sorte d'accueil temporaire, le temps que les associations du coin qui recueillent les chats perdus reprennent du service à la rentrée.
Tant pis si je repars quelques jours en vacances la semaine prochaine, que je ne sais pas du tout si la petite bête supportera la solitude pendant ce temps, et ne bousillera pas tout l'appart'. Tant pis si je dois mentir aux petits pour ne pas leur briser le cœur (on garde le chat d'une copine, il ne va pas rester et nan nan nan on ne peut pas le garder). Tant pis (tant mieux ?) s'il y a de grandes chances pour que s'applique la grande règle qui ne s'est jusqu'à maintenant jamais démentie autour de moi : quand on recueille un chat chez soi, on s'y attache, et il ne repart pas.
Et puis la copine m'a appelée pour me dire que finalement, son véto avait réussi à contacter l'association qui avait fait tatouer la bête, qui allait donc retourner d'où elle venait. Ben sur le coup, alors que je n'arrêtais pas de me répéter que j'étais en train de faire une belle bêtise, j'étais carrément déçue. La bande-son de ce premier jour est toute trouvée.

Partis

Ça y est, les petits sont partis en vacances avec leur père. Séparation à la fois redoutée (c'est la première fois que nous serons séparés aussi longtemps, et je trouve que 15 jours, c'est très long) et attendue (enfin du temps pour moi ! Et du temps pour bosser et rattraper un peu la grosse période de creux du printemps, si ce fichu boulot daigne tomber...).
Le premier jour, je sentais que les larmes n'étaient jamais très loin, donc j'ai fermé la porte de leur chambre, pour éviter de trop tomber là-dessus :
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En fait, c'est à l'image de ce que j'ai toujours ressenti en tant que mère : quand les enfants sont là, parfois c'est le trop plein ; c'est pour l'instant tellement prenant, intense, épuisant... et quand ils ne sont pas là, ils me manquent très (très) vite.
Sans doute ces moments sont-ils triplement bénéfiques : rechargement des batteries maternelles, rattrapage du retard accumulé en rangement, lessives et autres, et piqûre de rappel : ben voui, bien sûr, Sécotine et Laglue, ou Benito et Adolf, comme je me plais souvent à les appeler (ou Néron, Brutus, Caligula... le choix est vaste et ces noms bien sûr interchangeables), sont la chair de ma chair, mes-fils-ma-bataille, le fruit de mes entrailles, c'est quand même (très) chouette de les avoir, et sans eux, c'est bien (un peu trop ?) calme. Ah, on n'est jamais contents.

Bref, Chonchon étant très pragmatique (et très douée en self-defence émotionnel, c'est ce qui l'a toujours sauvée), la chambre des nains a  vite été colonisée et reconvertie :
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Dans 50m², l'espace est un luxe, et on ne peut pas se permettre de faire trop de sentiments. Bon, dans cette optique va quand même falloir que je la range un peu, la chambre des nains, avant leur retour. Il y a encore le sac de couchage-matelas de compétition de la cousine, quand elle est venue dormir il y a 2 jours (mais attendez, je sais pas comment ça se replie, ce truc, j'ai jamais fait de camping, moi !)
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Enfin, je suis motivée à mort, j'ai même déjà fait la liste des menues tâches que je veux accomplir pendant la semaine :
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Ouh-là-là, j'ai une écriture de cochon, moi, à la verticale.
Alors je précise, hein, depuis cette photo certains trucs ont été rayés, hein, et d'autres sont en cours, hein. Et puis "rangement", par exemple, c'est un gros morceau (une jolie pile de cartons rescapés du déménagement, très soigneusement ignorés depuis 3 mois).
Allez, ne vous inquiétez pas, je ne me lamente pas sur mon sort, j'en profite : hier soir, resto entre copines, ce matin, grasse mat' jusqu'à 11h... alors bon, ce qui est dommage, c'est que Lui, le grand, là, qui fait battre mon cœur d'une toute autre manière, sera aussi absent une bonne partie du temps. Presque 10 jours toute seule, moi qui n'ai jamais vécu seule. Ça va être... intéressant. Heureusement, j'ai prévu du réconfort, en l'absence du grand-et-fort :
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Mais oui, mais oui, j'ai aussi téléchargé les horaires d'été des 3 piscines du coin.