Avec ce nouveau travail, je n'ai même pas trouvé le temps de vous parler de mon nouveau travail !
Eh bien... j'en suis ravie. La spécialité (finance, économie) ne me rebute pas, en fait, même si parmi les articles que je traduis, je préfère nettement la macroéconomie aux nouvelles des marchés financiers ou de la société Machin qui peine à vendre son dernier smartphone (ce qui n'est pas très étonnant ; si tout le monde tergiverse comme moi avant d'en acheter un, en faisant des efforts pour raison garder et se persuader que non, surfer sur Internet en tous lieux n'est pas un vrai besoin, surtout quand on travaille chez soi, et que ce n'est pas si souvent qu'on se retrouve paumée à Paris avec un besoin soudain et urgent des horaires de train pour la banlieue).
Le tarif est plus que correct, et en travaillant à mi-temps je garde la possibilité d'accepter d'autres projets (ou de glander le reste du temps en rêvant au four que je vais enfin pouvoir m'acheter avec tout cet argent. J'en connais qui vont applaudir des deux mains).
J'ai finalement pu négocier de travailler chez moi, ce qui est très très pratique, et pas seulement parce que j'ai deux jeunes enfants (il faut bien des compensations au fait de ne toucher ni chômage ni congés payés ; pouvoir travailler en chaussons, par exemple. Ah bon, j'en ai déjà parlé ?)
Mes interlocuteurs sont adorables, très réactifs, disponibles et TRADUCTEURS (ou conscients des conditions nécessaires pour bien faire ce métier ; les consœurs et confrères qui me lisent vous diront combien c'est appréciable).
D'ailleurs, vendredi je me suis rendue chez mon client, car le responsable du service était en vacances à ma première visite, et souhaitait me rencontrer. Juste comme ça, pour voir ma tête (les autres avaient dû lui dire combien Chonchon est canon*), me demander si tout allait bien, papoter, et me dire que surtout, si le premier paiement tardait, il fallait le prévenir. Waouh. Je peux vous dire qu'en traduction audiovisuelle, même si tout le monde se tutoie et que l'autre jour, une chargée de projet m'a lancé un "je t'embrasse" avant de raccrocher (je ne l'ai jamais vue, hein), ça ne se passe pas comme ça.
(* rhôôô, oui, ben quoi, un peu de méthode coué, ça fait de mal à personne !)
Bref, en repartant, je passe par les toilettes (Chonchon est très prévoyante car équipée d'une microvessie) et je vois ça :
Une entreprise où les gens apportent leur brosse à dents, ça témoigne d'une ambiance plutôt humaine, non ? Ou c'est normal et c'est moi qui me suis trop habituée à un environnement professionnel hostile ? Bref, CQFD.
Au fait, je suis très veskée : personne ne semble avoir remarqué que mon blog avait littéralement changé de tête !! Vous avez échappé de peu au mooning de nain, permettez-moi de vous le dire.
Eh bien... j'en suis ravie. La spécialité (finance, économie) ne me rebute pas, en fait, même si parmi les articles que je traduis, je préfère nettement la macroéconomie aux nouvelles des marchés financiers ou de la société Machin qui peine à vendre son dernier smartphone (ce qui n'est pas très étonnant ; si tout le monde tergiverse comme moi avant d'en acheter un, en faisant des efforts pour raison garder et se persuader que non, surfer sur Internet en tous lieux n'est pas un vrai besoin, surtout quand on travaille chez soi, et que ce n'est pas si souvent qu'on se retrouve paumée à Paris avec un besoin soudain et urgent des horaires de train pour la banlieue).
Le tarif est plus que correct, et en travaillant à mi-temps je garde la possibilité d'accepter d'autres projets (ou de glander le reste du temps en rêvant au four que je vais enfin pouvoir m'acheter avec tout cet argent. J'en connais qui vont applaudir des deux mains).
J'ai finalement pu négocier de travailler chez moi, ce qui est très très pratique, et pas seulement parce que j'ai deux jeunes enfants (il faut bien des compensations au fait de ne toucher ni chômage ni congés payés ; pouvoir travailler en chaussons, par exemple. Ah bon, j'en ai déjà parlé ?)
Mes interlocuteurs sont adorables, très réactifs, disponibles et TRADUCTEURS (ou conscients des conditions nécessaires pour bien faire ce métier ; les consœurs et confrères qui me lisent vous diront combien c'est appréciable).
D'ailleurs, vendredi je me suis rendue chez mon client, car le responsable du service était en vacances à ma première visite, et souhaitait me rencontrer. Juste comme ça, pour voir ma tête (les autres avaient dû lui dire combien Chonchon est canon*), me demander si tout allait bien, papoter, et me dire que surtout, si le premier paiement tardait, il fallait le prévenir. Waouh. Je peux vous dire qu'en traduction audiovisuelle, même si tout le monde se tutoie et que l'autre jour, une chargée de projet m'a lancé un "je t'embrasse" avant de raccrocher (je ne l'ai jamais vue, hein), ça ne se passe pas comme ça.
(* rhôôô, oui, ben quoi, un peu de méthode coué, ça fait de mal à personne !)
Bref, en repartant, je passe par les toilettes (Chonchon est très prévoyante car équipée d'une microvessie) et je vois ça :
Une entreprise où les gens apportent leur brosse à dents, ça témoigne d'une ambiance plutôt humaine, non ? Ou c'est normal et c'est moi qui me suis trop habituée à un environnement professionnel hostile ? Bref, CQFD.
Au fait, je suis très veskée : personne ne semble avoir remarqué que mon blog avait littéralement changé de tête !! Vous avez échappé de peu au mooning de nain, permettez-moi de vous le dire.