mardi 13 décembre 2011

Merci de compatir

Deux hits dans les cours de récré, en ce moment. Ça :


Et ça :


Oui, aïe. Au début, on était un peu hébétés, nous les adultes qui côtoyons Didi et la Pistache, on ne comprenait pas. Quand j'ai constaté que ma nièce connaissait aussi par cœur, mon instit' de sœur m'a confirmé l'étendue du carnage, et la détresse du corps enseignant, encore une fois en première ligne.
Au bout d'un moment, avec mon cher et tendre, on a regardé sur Internet (parce qu'on n'avait que la version chantée par les enfants, jusque là). On aurait peut-être mieux fait de s'abstenir.
En fait on préfère les versions des enfants, au moins c'est rigolo. Mais c'est tout le temps. Alors qu'une fois suffit pour les avoir dans la tête pendant deux jours, ces mélodies. On a pris le parti d'en rire et de faire de ce calvaire un moment complice en chantant en cœur avec eux.

Pour Chérie Coco, on ne comprenait pas la deuxième phrase, quand les enfants chantaient. Après avoir écouté l'original, on ne comprenait toujours pas. Notre version : "Ce qu'il a fait, c'est un Gervitaaaa !" (surtout que cette petite chorale improvisée a généralement lieu pendant les repas). Allez, rions un peu, ne regardez pas tout de suite la version avec paroles sur YouTube, et faites-nous profiter de vos hypothèses.

Je suis sûre que vous donneriez cher pour nous voir tous les quatre en train de chanter "Ce qu'il a fait, c'est un Gervitaaaa !" à table. Moi, en tous cas, maintenant, je souris en vous imaginant en train de fredonner l'un des deux airs dans la rue ou dans une allée de supermarché, sans même vous en rendre compte. Allez, sans rancune.