À
l'heure où je vous écris, mon deuxième fond de tarte cuit (le
premier n'a pas suffi à contenir toute la crème au chocolat,
c'était un peu le stress), la glace attend sagement au congélateur
(confiture de lait et vanille, finalement, car bizarrement, un 31
décembre à 17h30, chez Picard, il ne reste plus forcément lait
d'amande et yaourt ; c'était un peu le stress).
À
l'heure où je vous écris, je m'apprête à passer mon habit de
lumière pour aller réveillonner chez des amis. Sur le seuil de
cette nouvelle année, je vais aller oublier tous mes (petits) soucis
en mangeant, buvant, riant, qui sait, peut-être même en dansant (on
peut rêver, soyons fous !) Oublier toutes les hécatombes qui me
pendent au nez (les enfants qui vont mal tourner tellement je suis
une mauvaise mère, la banqueroute qui est proche parce que mon ancien
propriétaire veut m'extorquer toutes les économies que je n'ai pas,
mes tartes au chocolat de ce soir qui ne vont peut-être pas être
bonnes ; heureusement que je n'y pense pas, ce serait un peu le
stress). Comme vous tous, je m'apprête à sauter dans 2013, vers toutes les bonnes choses qui m'attendent.
Allez,
on va dire... 2013, année de l'aise ? Bon, c'est un peu naze, cette
mode, depuis quelque temps, de faire une rime avec le chiffre de la
nouvelle année, je vous l'accorde. Mais avouez que vous y avez déjà
réfléchi, ne serait-ce que 10 secondes.
En
tous cas, c'est ce que je vous souhaite, pour l'année qui vient,
d'être bien aise. Vous savez tout ce que ça recouvre, tout le bien
que je vous souhaite, c'est pourquoi je ne rentre pas dans les
détails (et aussi un peu parce que je n'ai toujours pas passé mon
habit de lumière, du coup, ni ma rivière de diamants, et que je ne
suis ni coiffée, ni maquillée, ni parfumée. Et que je ne sais pas
quelles chaussures je mets. Et qu'on est censés partir... dans deux minutes). Bref, bonne soirée et...
BONNE
ANNÉE !