samedi 29 octobre 2011

Nouvelle arme biologique

Plus redoutable que les enveloppes truffées d'anthrax et qu'une armée d'avions furtifs réunis. Les Américains n'auraient pas pu l'imaginer, même dans leurs pires cauchemars.
Didi l'a fait : le calendrone.


(Ah bon, ça se voit que ce sont les vacances et que je passe mes journées avec mes enfants ?)

jeudi 27 octobre 2011

La cause des parents (chéris)

Vous avez un enfant (voire plusieurs ?) plutôt petit, genre entre 3 et 5 ans, dont chaque phrase commence par "non", et dont les petites mains semblent possédées par un esprit frappeur que rien ne saurait exorciser ? ("- Mais ! Tu me tapes ?" / "- Non, je te tapote" / "- Mais pourquoi tu fais ça ?" / "- Parce que j'aime bien.")
Vous êtes parfois -souvent ?- désemparé(e) face à son état de rébellion permanent, et épuisé(e), tel Sisyphe, de devoir rouler, jour après jour, le rocher des cris et châtiments ? Vous avez l'impression de passer votre temps à reprendre et invectiver votre chère tête blonde ? Alors je vous conseille ma dernière lecture en date, L'autorité expliquée aux parents, de Claude Halmos.

Sans (trop) douter des principes d'éducation que j'ai fait miens, j'ai constaté que je doutais souvent de moi, de la cohérence de mes actes.
Pour quelqu'un comme moi, ce petit bouquin a donc eu un effet très bénéfique : je savais ou sentais déjà, instinctivement, un grand nombre des principes qu'il énonce, mais ce n'est pas la même chose de les voir confirmés, verbalisés et approfondis par une psychanalyste renommée. Ni de comprendre réellement sur quels fondements ils reposent, et ce qui, dans la nature de l'enfant, fait qu'éduquer est une tâche titanesque, jamais achevée.
Certaines affirmations me semblaient évidentes, et pourtant je ne me les étais pas vraiment appropriées :
- un enfant sait toujours quand un acte est justifié, et motivé par l'amour qu'on lui porte. Il sera toujours reconnaissant de se voir poser des limites, car celles-ci le rassurent ;
- il vaut mieux faire des erreurs que se laisser paralyser par la peur de mal faire, et quoi qu'il arrive, il n'est jamais trop tard pour redresser la barre ;
- faire passer un enfant d'un fonctionnement pulsionnel, mû par la recherche du plaisir, à un fonctionnement civilisé demande des efforts colossaux, pour lui comme pour ses parents. C'est cela qui explique l'aspect répétitif et laborieux de l'éducation. Bonne nouvelle, votre incompétence supposée n'a rien à voir là-dedans !

J'ai aussi constaté que je souffrais de croire, sans même en être consciente, à certains mythes que l'auteure déboulonne avec conviction :
- non, il n'existe pas d'autorité naturelle, et quiconque est convaincu du bien-fondé des règles qu'il estime devoir transmettre à son rejeton saura les lui imposer avec fermeté (fait vérifiable instantanément, c'est... vertigineux).
- non, il n'est pas possible (ni souhaitable pour la construction de son enfant !) d'être un "parent zen" en toute circonstance.

En bref, ce livre m'a permis de me débarrasser de nombreux doutes, de me déculpabiliser (autre tâche titanesque s'il en est) et de prendre conscience de beaucoup de choses (oui, la précision, c'est mon fort).

Ce soir, à la maison, comme souvent en ce moment, il y avait manif' en guise d'apéritif (1 manifestant selon la Pistache, 1 selon la police) : le peuple avait décidé de crier à la face du monde l'injustice dont il était victime (devoir se laver les mains avant de passer à table). Et de se rouler par terre, peut-être même de distribuer une baffe ou deux (je ne sais pas, je ne sais plus, je ne veux plus savoir). Le tyran sanguinaire a abattu son impitoyable sentence et envoyé le dissident croupir dans la salle de bains. Porté par un courage inouï, celui-ci a continué à crier sa colère et sa révolte, tentant de détruire la porte de sa prison (sa prison physique, mais aussi sa prison morale, oui) à coups de pieds, et précipitant les flacons de shampooing et de gel douche (symboles répugnants de la purge imposée par l'opresseur) au fond de la baignoire. Pour finalement hurler cette phrase, immédiatement passée à la postérité :

"Maman chérie, t'es méchaaaaante !!"

samedi 15 octobre 2011

Photo non contractuelle

Hier soir, la Pistache (3 ans hier !), regardant l'emballage de sa compote :

" - C'est à la fraise ?
  - Oui.
  - Et aussi à la poire ?
  - Non, à la pomme. C'est pommes-fraises.
  - Et aussi aux feuilles ? "




dimanche 2 octobre 2011

Cherchez l'erreur #1 : la soluce

Le plus rapide a été... Tonton ! Sa réponse : "Le melon charentais... vient du Maroc !"

Il était suivi de près par Lydia, Chouchou, 80alattaque et Tatie les Piles, dont l'humour n'a d'égal que le savoir culino-géographique, et qui ont fait cette précision : "le melon charentais est le nom de la variété, pas une indication de provenance".  Ce serait d'ailleurs "le même qu’on appelle aussi melon de Cavaillon, Cavaillon étant en région PACA". Voir aussi ces deux pages. Merci Mesdames !

Je dois dire que l'idée m'a traversé l'esprit après avoir posté mon billet, mais que j'étais trop contente d'avoir blogué et trop passée à la tâche suivante pour aller vérifier. J'assume. ;)