dimanche 31 octobre 2010

Comme à la maison

Avec ce nouveau travail, je n'ai même pas trouvé le temps de vous parler de mon nouveau travail !

Eh bien... j'en suis ravie. La spécialité (finance, économie) ne me rebute pas, en fait, même si parmi les articles que je traduis, je préfère nettement la macroéconomie aux nouvelles des marchés financiers ou de la société Machin qui peine à vendre son dernier smartphone (ce qui n'est pas très étonnant ; si tout le monde tergiverse comme moi avant d'en acheter un, en faisant des efforts pour raison garder et se persuader que non, surfer sur Internet en tous lieux n'est pas un vrai besoin, surtout quand on travaille chez soi, et que ce n'est pas si souvent qu'on se retrouve paumée à Paris avec un besoin soudain et urgent des horaires de train pour la banlieue).
Le tarif est plus que correct, et en travaillant à mi-temps je garde la possibilité d'accepter d'autres projets (ou de glander le reste du temps en rêvant au four que je vais enfin pouvoir m'acheter avec tout cet argent. J'en connais qui vont applaudir des deux mains).
J'ai finalement pu négocier de travailler chez moi, ce qui est très très pratique, et pas seulement parce que j'ai deux jeunes enfants (il faut bien des compensations au fait de ne toucher ni chômage ni congés payés ; pouvoir travailler en chaussons, par exemple. Ah bon, j'en ai déjà parlé ?)
Mes interlocuteurs sont adorables, très réactifs, disponibles et TRADUCTEURS (ou conscients des conditions nécessaires pour bien faire ce métier ; les consœurs et confrères qui me lisent vous diront combien c'est appréciable).
D'ailleurs, vendredi je me suis rendue chez mon client, car le responsable du service était en vacances à ma première visite, et souhaitait me rencontrer. Juste comme ça, pour voir ma tête (les autres avaient dû lui dire combien Chonchon est canon*), me demander si tout allait bien, papoter, et me dire que surtout, si le premier paiement tardait, il fallait le prévenir. Waouh. Je peux vous dire qu'en traduction audiovisuelle, même si tout le monde se tutoie et que l'autre jour, une chargée de projet m'a lancé un "je t'embrasse" avant de raccrocher (je ne l'ai jamais vue, hein), ça ne se passe pas comme ça.

(* rhôôô, oui, ben quoi, un peu de méthode coué, ça fait de mal à personne !)

Bref, en repartant, je passe par les toilettes (Chonchon est très prévoyante car équipée d'une microvessie) et je vois ça :

Une entreprise où les gens apportent leur brosse à dents, ça témoigne d'une ambiance plutôt humaine, non ? Ou c'est normal et c'est moi qui me suis trop habituée à un environnement professionnel hostile ? Bref, CQFD.

Au fait, je suis très veskée : personne ne semble avoir remarqué que mon blog avait littéralement changé de tête !! Vous avez échappé de peu au mooning de nain, permettez-moi de vous le dire.

vendredi 22 octobre 2010

Tout est une question d'attitude

L'autre jour, dans le train, j'écoutais le Velvet Underground. C'était le milieu de la matinée, et Chonchon c'est la championne de la collation. Je dégaine donc ma banane. Et là, tout à coup, tout s'imbrique, se met en place : on a le rock'n'roll en soi ou on ne l'a pas. Je suis émue. Je n'ai plus qu'à immortaliser l'instant.

mercredi 20 octobre 2010

C'est déjà moi !

Ce soir c'est soirée rattrapage de lecture de vos blogs, et laissage de commentaires pour me faire pardonner, alors ce billet ne sera pas très long (mais il a le mérite d'exister, non ?)
Ah, elle aura tenu longtemps, ma bonne résolution de poster souvent, même si c'est pas grand chose, blablabla...
Ces derniers temps j'ai été entraînée dans la spirale infernale et amnésiante (oui, amnésiante) que redoute tout free-lance : celle qui engloutit le temps, l'accélère, et m'a fait arriver à quelques jours du délai de ce boulot que j'avais largement le temps de faire, que je comptais terminer en avance pour faire tout plein de trucs super importants... avec le boulot à peine commencé, et un autre, tombé entre temps, à finir pour la même date.
Alors j'ai commencé à réfléchir à toutes les choses qui m'ont retenue :
- le devis et les nombreux échanges de mails avant de marché-conclure avec la cliente américaine,
- le boulot pour l'assoce de traducteurs,
- l'entretien de l'appartement, qui, mine de rien, se salit à vitesse V, avec les affreux jojos (avoir des enfants, c'est mener une lutte permanente contre le bordel ; je vous l'ai déjà sortie, celle-là ?)

Sauf que :
- la trad de la cliente américaine me rapportera dans les 160€ environ (ne pas calculer le taux horreur, c'est trop déprimant. Non seulement cette dame est très gentille, mais en plus je suis sûre qu'elle va devenir capitaine d'industrie avec son choupeur tissu thermocollant pour loisirs créatifs, et me donner encore plein de travail, et oui, un jour je réutiliserai toute cette terminologie et ces nouvelles connaissances acquises laborieusement, je prospecterai des éditeurs spécialisés dans le patchwork et autres travaux d'aiguille et je me ferai de l'argent en masse en traduisant plein de bouquins),
- le boulot pour l'assoce de traducteurs, je l'ai fait en 12 422 fois environ, et super à la bourre, 
- l'entretien de l'appartement... non, ça va, ça, mais je ne suis pas non plus la fée du logis, quoi, celle chez qui on ne croisera jamais un mouton et dont l'évier brille tellement qu'il n'y a même pas besoin d'allumer la lumière en rentrant dans la cuisine.

Et puis surtout, il y a tout ce que je n'ai pas fait, en plus de ne pas bosser :
- trier et ranger les derniers cartons (oui, oui, ceux de cet été !),
- faire mes déclarations de droits d'auteure au fur et à mesure,
- préparer le dîner avant d'aller chercher les enfants chez leur père, en début de soirée, histoire de tout enchaîner dans la sérénité et de les coucher tôt (et de ne pas avoir autant de mal à les réveiller le matin, de ne pas se mettre en retard, de ne pas courir, se stresser...).
- lire les blogs. Et bloguer. Même ça, je ne l'ai pas fait !

Ah là là, je rôtirai dans les flammes de l'enfer (allez, je peux bien l'avouer, il faut que j'assume, ici, Satan, c'est Facebook). Et pour expier, j'ai bien dû finir par rattraper tout ce retard, compenser tout ce glandouillage : toute une partie du week-end à bosser, et une échappée de plus en plus effrénée, lundi, lundi soir, jusqu'à 1h, mardi (paf, migraine, ça t'apprendra ! Perds encore 1h30 !), mardi soir, mardi nuit, aujourd'hui à l'aube...

Bref, j'étais en super forme pour commencer mon nouveau boulot, ce matin... (oui, oui, celui dont je vous parlais ...). Mais bon, ça s'est bien passé, la cliente était contente de ce premier texte. Parce que non contente d'avoir du boulot tous les jours jusqu'à la fin de l'année, j'ai pu négocier de bosser depuis chez moi, aux horaires qui m'arrangent, sans perdre de temps dans les transports... La tranquillité, le boulot en chaussons avec tout sous la main pour manger équilibré, tout en étant un peu cadrée, comme une salariée, avec les tâches qui tombent petit à petit, des horaires à respecter, tout de même...
Alors, que demande le peuple ? (euh... que ce ne soit pas de la trad financière ? Ouais, non, j'ai rien dit, en plus c'est pas si mal, la trad financière...) 
Ben pas grand chose, j'ai de la chance.
Une chance de... ("allô mon amûûr ? Oui je sais, on ne devait s'appeler que demain, mais j'avais juste très envie de te parler, là tout de suite... C'était sympa, le resto avec tes potes ?")
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Édit de fin de billet : comme finalement je vous ai fait un billet long, je vais me coucher (eh, seulement 3 heures de sommeil la nuit dernière !) et ne rattraperai  mon retard de lecture bloguesque que demain (ah non, demain soir c'est resto entre filles) ; bon, ben après-demain (attention, Chonchon, la spirale, là, derrière toi ! Aaaaaaaaaah !)

mercredi 13 octobre 2010

2 ans

Joueur, rieur, charmeur... les qualificatifs en "eur" ne manquent pas. Que vous dire d'autre sur la pistache ? Il est fou d'admiration pour son grand frère, bien sûr, qu'il imite sans arrêt, pour le meilleur comme pour le pire. En vrac, il adore : les voitures, les camions, les motos, les bateaux, la pâte à modeler, boire à la paille, sauter, chanter, danser, parler...


Déjà 2 ans... un très joyeux anniversaire à ma petite ta'tine de beurre !

Et rien que pour le plaisir de revoir sa bouille depuis sa naissance... vous pouvez retourner faire un tour par ici.

vendredi 1 octobre 2010

La pêche !

Euh, non, la banane ! Hier j'ai appris que j'étais retenue pour une mission de traduction de 3 mois. Ce matin, j'ai découvert le montant de mes droits d'auteure pour 2009, et ça me va carrément. Ce soir, c'est le week-end. Bref, c'est la joie ! Je vous gratifie donc d'une chanson à clip rigolo, qui donne la frite. Eh oui, je suis comme ça, moi. Très bon week-end à tous !
 
 Spéciale dédicace à Chacha, trip Katerine oblige ;)