lundi 2 janvier 2012

2012 !

Allez, il faut bien s'y coller, à cette tradition des vœux... c'est comme les cartes postales des vacances, ou les cartes d'anniversaire communes qu'on signe en cherchant désespérément l'inspiration et l'équilibre, assis sur le bord d'un lit, une fesse sur un tas de manteaux et de sacs à mains, les yeux errants sur des photos d'inconnus accrochées au mur...
Est-ce que tout ça a un sens ? Est-ce que ce n'est pas un peu surfait, cette convention, ce passage obligé,est-ce que ça vaut la peine de se forcer, après tout ? N'est-il pas même aliénant de devoir se plier à ce diktat, sous peine de se retrouver seul, rejeté par tous ses proches ? (non, je n'exagère pas du tout).
Ne peut-on pas leur dire qu'on les aime, qu'on pense à eux et qu'on leur souhaite le meilleur quand on le souhaite, à n'importe quel moment de l'année ?
Eh bien je réponds oui en bloc à toutes ces questions, même si le fait de répondre oui aux deux dernières et quand même oui aux deux premières peut sembler paradoxal (oui, je vous impose une gymnastique intellectuelle insoutenable en ce lendemain de cuite, et tout le monde a sans doute déjà décroché. Mais ça m'amuse). Parce que si c'est bien de montrer toute l'année à ses proches qu'on les aime, c'est quand même un petit peu dans ces moments-là, quand ils s'y attendent, que c'est le plus important, non ?

Donc, comme toujours avec ce genre d'exercice, j'ai commencé par pester intérieurement, me débattre symboliquement et mentalement, pour finir par me dire que si, quand même, j'allais le faire, faut pas déconner. En même temps venait la petite étincelle, l'embryon d'idée (qui en général n'a rien à voir avec le résultat). Puis je me suis lancée, en constatant qu'en fait, comme pour les cartes postales et les cartes d'anniversaire, je savais depuis le début que je trouverais bien l'inspiration, et que j'allais même y prendre plaisir.

Alors, chers tous, pour 2012, je vous souhaite (dans le désordre, à chacun de faire son marché) : de vous élancer, de foncer, de réaliser vos projets. De profiter de la vie avec ceux que vous aimez. De (tout) recommencer. De rêver, de vous projeter, d'oser, de ne pas renoncer. D'aller voter. De prendre votre temps, de ne pas vous laisser mettre la pression. De (ne pas) changer. De vous protéger, de vous ménager. D'aller bien, de rire, et d'aimer.


BONNE ANNÉE !


mardi 13 décembre 2011

Merci de compatir

Deux hits dans les cours de récré, en ce moment. Ça :


Et ça :


Oui, aïe. Au début, on était un peu hébétés, nous les adultes qui côtoyons Didi et la Pistache, on ne comprenait pas. Quand j'ai constaté que ma nièce connaissait aussi par cœur, mon instit' de sœur m'a confirmé l'étendue du carnage, et la détresse du corps enseignant, encore une fois en première ligne.
Au bout d'un moment, avec mon cher et tendre, on a regardé sur Internet (parce qu'on n'avait que la version chantée par les enfants, jusque là). On aurait peut-être mieux fait de s'abstenir.
En fait on préfère les versions des enfants, au moins c'est rigolo. Mais c'est tout le temps. Alors qu'une fois suffit pour les avoir dans la tête pendant deux jours, ces mélodies. On a pris le parti d'en rire et de faire de ce calvaire un moment complice en chantant en cœur avec eux.

Pour Chérie Coco, on ne comprenait pas la deuxième phrase, quand les enfants chantaient. Après avoir écouté l'original, on ne comprenait toujours pas. Notre version : "Ce qu'il a fait, c'est un Gervitaaaa !" (surtout que cette petite chorale improvisée a généralement lieu pendant les repas). Allez, rions un peu, ne regardez pas tout de suite la version avec paroles sur YouTube, et faites-nous profiter de vos hypothèses.

Je suis sûre que vous donneriez cher pour nous voir tous les quatre en train de chanter "Ce qu'il a fait, c'est un Gervitaaaa !" à table. Moi, en tous cas, maintenant, je souris en vous imaginant en train de fredonner l'un des deux airs dans la rue ou dans une allée de supermarché, sans même vous en rendre compte. Allez, sans rancune.

vendredi 25 novembre 2011

Billet facile en période de boulot intense

Allez, j'en ai marre de ce paragraphe, je vais le faire au traducteur automatique :

"Dès mon arrivée ici, il a été un succès pour moi. Donc, dès que je suis arrivé à bloc cellulaire, ils m'attendaient. Ils vous mettre sur la liste noire, ce qui signifie que la première chance d'abord aller. Parfois, il s'agit de coups bas pour, parfois il s'agit de coups de couteau, des membres de gangs ex aussi, vous avez frappé d'une mort sur ​​vous."

Ah ben non, finalement.

Non, je ne me disperse pas du tout.
 

samedi 12 novembre 2011

Ca faisait longtemps...

Et hop, vite fait, bien fait, un petit créneau. C'est vraiment histoire de mettre quelque chose...


Dès la semaine prochaine, je divise par deux le temps de travail salarié alimentaire à la boutique. Plus de temps pour le(s) blog(s) ? Portez-vous bien !

mercredi 9 novembre 2011

samedi 29 octobre 2011

Nouvelle arme biologique

Plus redoutable que les enveloppes truffées d'anthrax et qu'une armée d'avions furtifs réunis. Les Américains n'auraient pas pu l'imaginer, même dans leurs pires cauchemars.
Didi l'a fait : le calendrone.


(Ah bon, ça se voit que ce sont les vacances et que je passe mes journées avec mes enfants ?)

jeudi 27 octobre 2011

La cause des parents (chéris)

Vous avez un enfant (voire plusieurs ?) plutôt petit, genre entre 3 et 5 ans, dont chaque phrase commence par "non", et dont les petites mains semblent possédées par un esprit frappeur que rien ne saurait exorciser ? ("- Mais ! Tu me tapes ?" / "- Non, je te tapote" / "- Mais pourquoi tu fais ça ?" / "- Parce que j'aime bien.")
Vous êtes parfois -souvent ?- désemparé(e) face à son état de rébellion permanent, et épuisé(e), tel Sisyphe, de devoir rouler, jour après jour, le rocher des cris et châtiments ? Vous avez l'impression de passer votre temps à reprendre et invectiver votre chère tête blonde ? Alors je vous conseille ma dernière lecture en date, L'autorité expliquée aux parents, de Claude Halmos.

Sans (trop) douter des principes d'éducation que j'ai fait miens, j'ai constaté que je doutais souvent de moi, de la cohérence de mes actes.
Pour quelqu'un comme moi, ce petit bouquin a donc eu un effet très bénéfique : je savais ou sentais déjà, instinctivement, un grand nombre des principes qu'il énonce, mais ce n'est pas la même chose de les voir confirmés, verbalisés et approfondis par une psychanalyste renommée. Ni de comprendre réellement sur quels fondements ils reposent, et ce qui, dans la nature de l'enfant, fait qu'éduquer est une tâche titanesque, jamais achevée.
Certaines affirmations me semblaient évidentes, et pourtant je ne me les étais pas vraiment appropriées :
- un enfant sait toujours quand un acte est justifié, et motivé par l'amour qu'on lui porte. Il sera toujours reconnaissant de se voir poser des limites, car celles-ci le rassurent ;
- il vaut mieux faire des erreurs que se laisser paralyser par la peur de mal faire, et quoi qu'il arrive, il n'est jamais trop tard pour redresser la barre ;
- faire passer un enfant d'un fonctionnement pulsionnel, mû par la recherche du plaisir, à un fonctionnement civilisé demande des efforts colossaux, pour lui comme pour ses parents. C'est cela qui explique l'aspect répétitif et laborieux de l'éducation. Bonne nouvelle, votre incompétence supposée n'a rien à voir là-dedans !

J'ai aussi constaté que je souffrais de croire, sans même en être consciente, à certains mythes que l'auteure déboulonne avec conviction :
- non, il n'existe pas d'autorité naturelle, et quiconque est convaincu du bien-fondé des règles qu'il estime devoir transmettre à son rejeton saura les lui imposer avec fermeté (fait vérifiable instantanément, c'est... vertigineux).
- non, il n'est pas possible (ni souhaitable pour la construction de son enfant !) d'être un "parent zen" en toute circonstance.

En bref, ce livre m'a permis de me débarrasser de nombreux doutes, de me déculpabiliser (autre tâche titanesque s'il en est) et de prendre conscience de beaucoup de choses (oui, la précision, c'est mon fort).

Ce soir, à la maison, comme souvent en ce moment, il y avait manif' en guise d'apéritif (1 manifestant selon la Pistache, 1 selon la police) : le peuple avait décidé de crier à la face du monde l'injustice dont il était victime (devoir se laver les mains avant de passer à table). Et de se rouler par terre, peut-être même de distribuer une baffe ou deux (je ne sais pas, je ne sais plus, je ne veux plus savoir). Le tyran sanguinaire a abattu son impitoyable sentence et envoyé le dissident croupir dans la salle de bains. Porté par un courage inouï, celui-ci a continué à crier sa colère et sa révolte, tentant de détruire la porte de sa prison (sa prison physique, mais aussi sa prison morale, oui) à coups de pieds, et précipitant les flacons de shampooing et de gel douche (symboles répugnants de la purge imposée par l'opresseur) au fond de la baignoire. Pour finalement hurler cette phrase, immédiatement passée à la postérité :

"Maman chérie, t'es méchaaaaante !!"

samedi 15 octobre 2011

Photo non contractuelle

Hier soir, la Pistache (3 ans hier !), regardant l'emballage de sa compote :

" - C'est à la fraise ?
  - Oui.
  - Et aussi à la poire ?
  - Non, à la pomme. C'est pommes-fraises.
  - Et aussi aux feuilles ? "




dimanche 2 octobre 2011

Cherchez l'erreur #1 : la soluce

Le plus rapide a été... Tonton ! Sa réponse : "Le melon charentais... vient du Maroc !"

Il était suivi de près par Lydia, Chouchou, 80alattaque et Tatie les Piles, dont l'humour n'a d'égal que le savoir culino-géographique, et qui ont fait cette précision : "le melon charentais est le nom de la variété, pas une indication de provenance".  Ce serait d'ailleurs "le même qu’on appelle aussi melon de Cavaillon, Cavaillon étant en région PACA". Voir aussi ces deux pages. Merci Mesdames !

Je dois dire que l'idée m'a traversé l'esprit après avoir posté mon billet, mais que j'étais trop contente d'avoir blogué et trop passée à la tâche suivante pour aller vérifier. J'assume. ;)