lundi 16 août 2010

J3... R.A.S. !

Bon, vraiment pas grand chose, aujourd'hui, les amis.
Outre l'offensive quotidienne rondement menée contre ma petite liste, j'ai essayé de commencer à me persuader que j'allais peut-être me mettre en condition pour penser à me préparer à l'idée de PROSPECTER. Je vous passe les détails (d'autant que ma consœur les piles a déjà très bien parlé du cauchemar de tous les traducteurs ; je voulais vous mettre le lien vers son billet mais je ne le retrouve plus) pour en venir au point d'orgue de cet après-midi magnifique.

J'ai ressorti un vieux fichier de prospection de l'époque ou j'avais fondé une petite SARL de traduction avec deux amis (de 2004 à 2006). Et là, sorte de choc au ralenti : je ne me souvenais pas avoir contacté autant de "prospects", comme on dit.
Choc suivi du célèbre double effet Kiss Cool.
D'abord, "Aaaah..." : la stagnation de notre petite entreprise, suivie à terme d'une grande lassitude et de nos abandons successifs, n'était pas due à un déficit de bougeage de fesses, contrairement à l'impression qui m'est longtemps restée, tel le goût amer d'une gorgée d'Hépar. Mais plutôt à pas mal de malchance, un mauvais ciblage de cette prospection, peut-être, ou au bouche à oreille qui ne s'est pas fait... (cesser de me sentir coupable et responsable de tout et n'importe quoi fait partie des grands chantiers entrepris en 2010)
Puis, deuxième effet Kiss Cool : "Ah-ah ?" : qu'est-ce qui me prouve que ça va mieux marcher cette fois ? C'était parti pour la dégringolade de mon moral, déjà pas bien haut à cette heure de la journée.

Du coup, j'ai pris une décision : cette semaine, je laisse tomber la prospection, de toutes façons les gens sont en vacances et il faudra que je repasse tous ces coups de fils /renvoie tous ces mails à la rentrée. Je sais, j'aurais aussi pu toucher ceux qui sont là et bénéficier de l'absence de certains de mes confrères ; bon allez, je passerai peut-être quelques coups de fil, quand même.
A la place, je vais m'employer à vraiment faire TOUS les trucs de ma liste, en ponctuant ça de Ben & Jerry's, de retrouvailles avec des potes pas vus depuis plus ou moins longtemps, et de séances piscine. Comme ça, j'attaquerai l'automne satisfaite à tous points de vue sauf celui du boulot, détendue et un tout petit peu raffermie de la fesse (ça fait deux fois le mot "fesse", dans le même billet ; la fréquentation de ce blog va-t-elle augmenter ?), avec plein de cases mémoire libérées. Wala !

5 commentaires:

Nath a dit…

Transformer chaque cuiller de Ben&Jerry's en masse musculaire, quel bel objectif ! Mais tu peux le faire, si si !

Karine a dit…

surtout, profite de ton oisiveté ! ça ne durera pas (retour du boulot/des enfants, rentrée des classes...). c'est le moment où jamais de glander. ok, je ne te connais pas (IRL) et tu n'es peut-être pas une adepte. moi en tout cas, je dis, de temps en temps, glandouiller un peu, ça fait pas de mal. :o)

Chonchon a dit…

@ Nath : yes ! I got the power !
@ Karine : si, si, théoriquement je suis aussi adepte, je sais très bien glandouiller. Mais je suis aussi facilement prise du syndrome de l'indépendante, qui stresse quand elle n'a pas de boulot et culpabilise de prendre du bon temps... mais plus la semaine passe et mieux j'y arrive... je prends ça comme une sorte de thérapie ! ;)

Jackie Brown a dit…

Ben et Jerry's et raffermissement, ça marche pas. J'essaie depuis un moment. Mais je choisis peut-être pas le bon parfum...

Chonchon a dit…

@ Jackie : Ça doit être ça. Il faut tous les essayer ! :D