mercredi 18 août 2010

J4 : HS !


Je serai courte mais brève, parce que je trouve vraiment que si ce journal de bord était justifié les deux premiers jours, d'abord par un récit un poil (de chat) cocasse, puis par un événement assez exceptionnel (le déménagement du blog), vous raconter ma vie serait, là, particulièrement inintéressant. Si je m'étais autorisée à le faire les jours de panne d'inspiration, croyez-moi, vous auriez eu un billet tous les jours, depuis un an.

Donc, ce soir, deux liens : celui d'un nouveau blog ami, Translator in progress, que j'ai injustement oublié l'autre fois, et celui d'un nouveau blog à lire (enfin, nouveau dans ma liste, hein, je ne vais pas jouer les dénicheuses, parce que ce n'est pas moi qui l'ai trouvé). Bref, il s'agit de Vie de meuf, le blog d'un collectif féministe, Osez le féminisme, un peu construit sur le modèle de Vie de merde, que vous connaissez sûrement. Sauf que contrairement à VDM, Vie de meuf sonne tellement vrai que personnellement, à le lire, je grince des dents plus que je ne ris. Extraits choisis (parmi tant d'autres) :
-  "Notre agence de communication vient nous faire des propositions pour notre prochaine campagne. C'est une nouvelle chef de pub qui fait la présentation devant la direction. Tout se passe très bien, une des propositions est retenue.
Une fois la réunion terminée, le directeur passe me voir à mon bureau. Je pensais que, tout comme moi, il était bluffé par la qualité de ce qu’elle nous avait présenté, mais la 1ère chose qu'il me dit c’est : "elle a pas beaucoup de nénés la nouvelle !"
- "Mon beau frère a passé divers entretiens pour un poste de commercial. Le dernier entretien s'est déroulé avec le directeur général. Ce dernier lui demande ce que veut dire bien gagner sa vie ? Mon beau frère lui répond que c'est gagner plus que ne dépense sa femme. Fou rire du directeur... il a été pris."
- "Retour de mon deuxième congé maternité. Première personne rencontrée, mon manager "Tu sais Gaelle, tu ne pourras pas reprendre ton ancien poste et faire autant d'heures qu'avant. Je vois ma femme : elle a beaucoup de ménage a faire à la maison avec deux enfants." Douche froide."

Mais bon, pour terminer sur une note optimiste, ces deux-là :
- "Pour changer des coups de gueule et montrer qu'il y a de l'espoir : Je travaille comme pilote dans une compagnie aérienne renommée. Un nombre important de pilotes sont des femmes. Les salaires, perspectives de carrière et conditions de travail sont rigoureusement identiques. La plupart des pilotes masculins sont ravis de voler avec des femmes (pour leur professionnalisme). La réciproque est vraie. Comme quoi l'harmonie est possible, même dans un milieu considéré à priori comme sexiste !"
-  "Nous sommes jeunes mariés avec ma femme. J'ai pris le nom de ma femme. Et c'est curieux comme c'est toujours à elle que l'on demande le nom de jeune fille mais jamais à moi... les clichés ont la vie dure."

4 commentaires:

Karine a dit…

wow, je ne savais pas qu'un homme pouvait prendre un "nom d'époux" ! dingue !

Babeliane a dit…

Merci de m'avoir rajouté dans tes blogs amis ! Je vais faire de même, car ça faisait quelques temps que je lisais ton blog sans jamais avoir commenté...

Pour l'histoire du nom d'époux, en fait, prendre le nom de son mari n'a toujours été qu'un usage, ce n'est pas obligatoire. Étant donné que la loi ne dit rien, il semble logique qu'on puisse le faire dans l'autre sens !

Chonchon a dit…

@ Babeliane : tout à fait ! Et ce qui est sûr, c'est que si un jour je me marie, je garde mon nom !
Et j'ai eu la chance de pouvoir le donner à mes fils (avec celui de leur père), je ne m'en suis pas privée...

Karine a dit…

moi aussi, je trouve assez curieux de prendre le nom de son mari. même si, techniquement, je comprends que ça soit devenu l'usage, parce que sinon, bonjour les noms de famille à rallonge, si les enfants gardent à chaque fois le nom des 2 parents.
mais bon, comme toi, je garderai mon nom si je me marie un jour - et je trouverais assez étrange que mon mari prenne le mien ! (sauf s'il a un nom "difficile à porter", genre "couyon" ou je ne sais quoi...) ;o)